Bienvenue sur LE SITE DU CORDISTE 02.11.2024 - 18:26
Je suis en Seconde en Lycée Général.
Je souhaiterai choisir comme métier, celui de cordiste; mais je ne sais absolument pas qu'elle formation je dois suivre, a partir de quel age, si je dois rester dans un Lycée général ou partir en Lycée pro l'année prochaine, je suis perdu x)
Si quelqu'un peu m'aider, sa serait gentil :')
Merci d'avance. :)
Anonyme: alcorde
Est ce que vous pouvez me renseigner sur les endroits où il est possible de passer le CQP1 ?
Je pense finir mon année de seconde dans mon lycée puis après partir en formation, mais je ne sais pas où aller, et aussi si, vu que j'aurai 16 ans, les entreprises de formation m'accepteront ou si cela fera trop jeune.
J'ai regardé si il y avait des entreprises de formations vers Marseille, mais je n'ai pas trouvé ( j'habite à coté de Istres, donc il me faudrait quelque chose pas trop loin, que je puisse me déplacer en bus, ou train ).
En attendant je continue de m’intéresser au boulot :)
Je suis désolée de vous embettez avec toutes mes questions :S
J'ai un doute sur le fait que les formations sur cordes accepte les mineurs, enfin je n'ai pas vérifier si ce n'est pas le cas tant mieux ;D
Par contre comme alcorde le dit savoir se déplacer, équiper et apprendre les secours sur cordes est indispensable mais tout cela n'intéresse pas un employeur si tu ne sais rien faire de tes mains. Être cordiste c'est être polyvalent.
De nombreux cordiste ont effectuer un autre métier avant de le devenir.
Bien sûr tu ne pourras jamais être pro dans tous les domaines (peinture, maçonnerie, etc). Mais avoir travailler dans l'un deux peut te donner une certaine aisance à apprendre de nouveaux savoir faire.
Personnellement, je te conseil d'aller dans un lycée avec section "sport & nature" (voir sur le site ONISEP: http://bit.ly/QBXIFQ). Tu pourras y apprendre entre autre l'escalade ce qui peut être un plus lors de ta formation.
En ce qui concerne la formation je suis d'avis qu'il faut plutôt faire un CQP2 ou passer le CATC (en formation longue, à voir ici: http://bit.ly/plSlPa).
Je pratique déjà l'escalade en club, donc j'arrive a me déplacer avec des cordes, mais après je ne sais pas si c'est le même fonctionnement avec le métier de cordiste.
Je vais aller faire un tour sur les sites que vous m'avez conseillé.
:)
Anonyme: Bertrand Frayon
Je me permets de répondre à tes messages. Il y a du vrai dans les réponses que tu as obtenues, mais tout n'est pas dit.
Tout d'abord, en France la loi est très simple en ce qui concerne la formation, dans notre domaine:
- SEULE LA FORMATION EST OBLIGATOIRE
- LE MONOPOLE EST INTERDIT
Il existe donc une autre qualification (certification internationale), l'IRATA. Cette formation dure une semaine, elle est accessible à partir de 18 ans (comme la plupart), et en une semaine, tu peux aller travailler sur toute la planète.
En tout cas sur sept continents, dans plus de 100 pays industrialisés.
Aucune formation française ne te permet la même chose. Aussi, le prix est trois ou quatre fois inférieur au CQP.
Quelque soit ton aisance sur corde, il te faut un autre "métier" dans les mains. Il existe des métiers plus ou moins physiques.
Le contrôle non destructif (ou ce qu'on appelle également l'inspection) n'est pas un métier physique. Tu peux ainsi pratiquer pendant des années sans te casser le dos.
Mais il y a bien d'autres métiers. La liste est longue. Tout dépend de ton centre d'intérêt.
Si tu n'as pas la moindre idée de ce que tu souhaites faire sur corde, tu peux continuer dans un bac technique, qui te sera utile. Mais arrêter ta scolarité maintenant ne te servira pas à grand chose.
Si tu souhaites des renseignements plus précis sur le contrôle non destructif, je reste disponible pour t'expliquer.
Bon courage pour la suite
Bertrand Frayon
Sarl Absolutio
Marie Jeanne Faret
Nouvelle recrue
Enregistré: 24/02/2012
Réponses: 1
Localisation:Arles, France
les secteurs qui utilisent les cordistes sont divers : le BTP, l'INDUSTRIE, le NUCLEAIRE, le nettoyage industriel par exemple...
il faut être majeur et avoir le permis (car il y a le matériel de grimpe personnel à emporter partout et qui représente un certain poids et une surveillance stricte
Bonjour Julie,
Je me permets de répondre à tes messages. Il y a du vrai dans les réponses que tu as obtenues, mais tout n'est pas dit.
Tout d'abord, en France la loi est très simple en ce qui concerne la formation, dans notre domaine:
- SEULE LA FORMATION EST OBLIGATOIRE
- LE MONOPOLE EST INTERDIT
Il existe donc une autre qualification (certification internationale), l'IRATA. Cette formation dure une semaine, elle est accessible à partir de 18 ans (comme la plupart), et en une semaine, tu peux aller travailler sur toute la planète.
En tout cas sur sept continents, dans plus de 100 pays industrialisés.
Aucune formation française ne te permet la même chose. Aussi, le prix est trois ou quatre fois inférieur au CQP.
Quelque soit ton aisance sur corde, il te faut un autre "métier" dans les mains. Il existe des métiers plus ou moins physiques.
Le contrôle non destructif (ou ce qu'on appelle également l'inspection) n'est pas un métier physique. Tu peux ainsi pratiquer pendant des années sans te casser le dos.
Mais il y a bien d'autres métiers. La liste est longue. Tout dépend de ton centre d'intérêt.
Si tu n'as pas la moindre idée de ce que tu souhaites faire sur corde, tu peux continuer dans un bac technique, qui te sera utile. Mais arrêter ta scolarité maintenant ne te servira pas à grand chose.
Si tu souhaites des renseignements plus précis sur le contrôle non destructif, je reste disponible pour t'expliquer.
Bon courage pour la suite
Bertrand Frayon
Sarl Absolutio
J'ai pendant un temps été intéressé de passer l'IRATA pour pouvoir travailler à l'étranger.
Hors, des connaissances m'ont informées que le diplôme n'était valable que quelques ans.
Est ce vrai ?
Je n’ai pas pour habitude d’intervenir dans les forums, mais Bertrand FAYON de l’organisme de formation ABSOLUTIO me l’oblige.
En France une certification est reconnue officiellement par l’administration si le titre est enregistré au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) c’est le cas du CATC, ou s'il appartient à la CPNE (Commission Paritaire pour l’Emploi) d’une branche professionnelle comme le dispositif des 3 CQP Cordiste. Les CQP furent créés pour permettre aux salariés justifiants d’une expérience dans un métier d’obtenir un titre référencé dans les conventions collectives des branches professionnelles pour équivaloir à un diplôme de l’éducation nationale comme les CAP, BAC, BTS, etc.
Le CQP Cordiste fut le 1er CQP créé par la branche du BTP en 1996, puis remanié en 2002 dans un dispositif de 3 certifications pour anticiper sur l’évolution du droit européen avant la retranscription en droit français de la directive EU sur les travaux en hauteur.
Dans ce contexte, les certifications IRATA contrairement aux idées reçues ne sont pas reconnues par les organismes institutionnels et les administrations en France et dans les pays européens. Elles ne peuvent pas se prévaloir d’être des certifications internationales, mais appartiennent à une organisation privée et valable uniquement dans un cadre bien particulier celui des procédures d’accès sur cordes IRATA. Pour faire simple, la sureté des interventions ne repose pas sur les compétences techniques du cordiste, mais est garantie par le respect d’une organisation du travail particulière basée sur le droit du travail anglo-saxon. Ce système n’a pas été reconnu en France, car en dehors du respect du Code du travail français, il est potentiellement dangereux pour les personnes qui travaillent en dehors de ce cadre et de ce fait directement néfaste pour l'image d'une profession et la reconnaissance de la sureté des interventions sur cordes en général.
Dans le système IRATA, la sécurité est garantie par la supervision obligatoire des interventions par un IRATA niveau 3, ce qui n’est entre autres pas recevable en droit français. Tout le système repose donc sur les compétences techniques du niveau 3, les niveaux inférieurs ne bénéficient pas d’une autonomie et des compétences élargies pour justifier la sureté de l’intervention (d’où le temps de formation très inférieur à celui des formations qualifiantes françaises).
Il ne s’agit donc pas d’un monopole des certifications françaises en France, mais plutôt du lobbying de la part des organismes de formation qui dispensent de l'IRATA sachant pertinemment que les compétences après 1 semaine de formation ne peuvent pas équivaloir à celles acquises en 4 semaines minimum pour un CQP1. Ainsi, les personnes formées d’après les procédures figées de ce système inadapté à la réalité des chantiers, se mettent en danger lorsqu’elles ne travaillent pas dans le schéma prescrit par l’IRATA ce qui est le cas partout en France et majoritairement en dehors de nos frontières.
Pour travailler à l’étranger, les certifications nationales CQP et CATC sont valables et reconnues, il faut avant tout parler la langue en usage sur le chantier (généralement l’anglais est accepté par les entreprises anglo-saxonnes, norvégiennes, l’allemand est parfois nécessaires dans l’éolien et l’Espagnol pour l’Amérique du Sud).
Pour informations, le DPMC ne dispense pas de formation, mais a pour mission de défendre et promouvoir le métier de cordiste en France et les compétences des cordistes français à l’étranger.
Le DPMC est membre fondateur du comité Européen ECRA et travaille pour mettre en place des équivalences entre les différentes certifications nationales officielles, comme l’exige la règlementation européenne. L’Allemagne, l’Espagne, la Norvège, la France sont membres fondateurs et nous espérons bientôt pouvoir accueillir la Suisse, l’Autriche, le Luxembourg, la Roumanie, la Bulgarie et la Pologne (aujourd’hui d’autres pays hors union se rapprochent de l’ECRA). Pour infos, contacté en 2010, l’IRATA n’a pas souhaité se comparer aux autres systèmes de certifications.
J’espère avoir répondu à vos questions et je conseille vivement à tous les cordistes de suivre une formation CQP ou CATC dans un organisme de formation agréé, car en plus d’être des certifications reconnues par les institutions nationales, donc à fortiori à l’international, cela leurs apportera de véritables compétences techniques facilement transposables dans le système IRATA ce qui n’est pas le cas dans l’autre sens.
Pour répondre plus directement à Julie, le métier de cordiste nécessite effectivement une double compétences. La principale est la maitrise des techniques de cordes sans lesquelles on ne peut pas accéder au poste de travail, qu'il faut associer à des qualifications ou aptitudes pour réaliser un travail en prenant en compte l’analyse des risques liés aux accès sur cordes, ceux de l’environnement de travail et ceux de la tâche à réaliser.
Par ailleurs, les travaux en hauteur sont interdits en France pour les mineurs sauf dérogation de l’inspection du travail.
Pour plus d'informations, je vous invite à consulter le site internet du DPMC : www.cqpcordiste.fr ou www.dpmc.eu
Bonne continuation
Marc GRATALON
Responsable Technique France
- Sujet Normal
- Sujet important
- Sujet clos
- Nouvelle Contribution
- Nouveau sujet important
- Nouveau sujet clos
- Vous pouvez lire ce forum
- Les anonymes peuvent dans ce forum
- HTML autorisé
- Contrôle vocabulaire
Le petit mémento du cordiste
Découvrez Le petit mémento du cordiste, un guide indispensable pour tous ceux qui travaillent en hauteur ou souhaitent mieux comprendre ce domaine exigeant. Ce livre, dirigé par France Travaux sur Cordes, regroupe de manière claire et concise les bonnes pratiques et les techniques les plus courantes dans les travaux sur cordes. Si vous êtes cordiste ou envisagez de le devenir, cet ouvrage vous donnera un aperçu précieux des compétences requises, sans pour autant remplacer une formation professionnelle. Cliquez ici pour en savoir plus sur ce guide incontournable !