Bienvenue sur LE SITE DU CORDISTE 13.10.2024 - 19:08
Anonyme: vigot
bonjour ,
et tout d'abord merci à pascal B pour l'intitulé de son forum ,
j'ai encore discuté avec René COLLOMB ce matin !!!
après avoir suivit la formation des S7D , fin 2006 (aujourd'hui AZIMUT formation ) ,
j'ai travaillé 3ans (2007-2009) pour LA SADE à Nantes , via CRITT intérim Laval .
depuis 2009 , je suis à la réunion et j'ai travaillé pour TTS , et HYDROKARST , via Manpower , et Profil oi .
cela fait donc 7 ans que j'accumule des expériences de cordistes : nettoyage de surfaces vitrées , réfection d'ouvrages d'art ( maçonnerie , coffrage , peinture ...) , canalisation (chateaux d'eau , colonnes sèches HP ...), milieux confinés ( inspection d'égouts , barrage hydraulique , galeries réseaux aéroport RCDG ...),travaux en falaise ( purge , pose de grillage , aide foreur , foreur , béton projeté ... )
jusque là , je n'ai eu aucun problèmes pour travailler . jusqu'à hier !!!!
Voilà que l'on me dit : " monsieur , vous ne pouvez pas travailler , car vous ne détenez pas votre CQP . "
si l'on s'en tient à la formation , celle que j'ai reçu est d'un niveau BAC, or le CQP est d'un niveau de CAP.
je suis donc plus qualifié qu'un détenteur du CQP1 . ( exemple : j'ai travaillé avec quelqu'un qui avait son CQP , mais qui ne savait pas faire un noeud de Cabestan et ne parlons pas des mouflages , inconnus pour lui !!!!!!!!!!!! Aîe !!!
CQP: Certificat Qualité Pochette-surprise ??? )
où est donc le problème avec ma qualification ???
peut-on m'empêcher de travailler , alors qu'il n'existe aucune convention collective concernant les travaux en grande hauteur ?
et tout d'abord merci à pascal B pour l'intitulé de son forum ,
j'ai encore discuté avec René COLLOMB ce matin !!!
après avoir suivit la formation des S7D , fin 2006 (aujourd'hui AZIMUT formation ) ,
j'ai travaillé 3ans (2007-2009) pour LA SADE à Nantes , via CRITT intérim Laval .
depuis 2009 , je suis à la réunion et j'ai travaillé pour TTS , et HYDROKARST , via Manpower , et Profil oi .
cela fait donc 7 ans que j'accumule des expériences de cordistes : nettoyage de surfaces vitrées , réfection d'ouvrages d'art ( maçonnerie , coffrage , peinture ...) , canalisation (chateaux d'eau , colonnes sèches HP ...), milieux confinés ( inspection d'égouts , barrage hydraulique , galeries réseaux aéroport RCDG ...),travaux en falaise ( purge , pose de grillage , aide foreur , foreur , béton projeté ... )
jusque là , je n'ai eu aucun problèmes pour travailler . jusqu'à hier !!!!
Voilà que l'on me dit : " monsieur , vous ne pouvez pas travailler , car vous ne détenez pas votre CQP . "
si l'on s'en tient à la formation , celle que j'ai reçu est d'un niveau BAC, or le CQP est d'un niveau de CAP.
je suis donc plus qualifié qu'un détenteur du CQP1 . ( exemple : j'ai travaillé avec quelqu'un qui avait son CQP , mais qui ne savait pas faire un noeud de Cabestan et ne parlons pas des mouflages , inconnus pour lui !!!!!!!!!!!! Aîe !!!
CQP: Certificat Qualité Pochette-surprise ??? )
où est donc le problème avec ma qualification ???
peut-on m'empêcher de travailler , alors qu'il n'existe aucune convention collective concernant les travaux en grande hauteur ?
Salut,
J'ai suivi la formation S7D en 1998 et je me pose aussi la question, je crois que les CQP cordistes sont une pompe à fric, pour l'instant on ne me l'a jamais demandé mais je sens que ça ne s'aurait tarder...
Passer un CACES pour faire de la nacelle, je suis d'accord et il va falloir (bien que j'en ai fais), peut être au niveau des assurances ! (je devais bosser en Suisse et ça ne s'est pas fait parce que pas de CACES !)
Je viens d'avoir 48 ans et ne vois pas ce que je pourrais apprendre de plus que ce que m'a appris René (au fait, comment va t'il ?)
Alors Vigot, j'aime bien ta dernière phrase, faut il maintenant CQP ou Irata pour continuer à bosser ?
J'ai suivi la formation S7D en 1998 et je me pose aussi la question, je crois que les CQP cordistes sont une pompe à fric, pour l'instant on ne me l'a jamais demandé mais je sens que ça ne s'aurait tarder...
Passer un CACES pour faire de la nacelle, je suis d'accord et il va falloir (bien que j'en ai fais), peut être au niveau des assurances ! (je devais bosser en Suisse et ça ne s'est pas fait parce que pas de CACES !)
Je viens d'avoir 48 ans et ne vois pas ce que je pourrais apprendre de plus que ce que m'a appris René (au fait, comment va t'il ?)
Alors Vigot, j'aime bien ta dernière phrase, faut il maintenant CQP ou Irata pour continuer à bosser ?
Anonyme: arthur verseux
Bonjour, je ne connais pas votre formation, je sais juste que pour avoir le droit de travailler sur cordes il faut avoir été formé et pouvoir le justifier. Il n'y a donc aucune raison que votre diplôme ne soit pas valable, malheureusement aujourd'hui beaucoup d'entreprises demandent le CQP.
Cordialement
Cordialement
Bonjour a tous MERCI encore car je ne suis pas le seul a me posé cette question, moi aussi je sort de chez René et je ne comprend pas cette supercherie que le Cqp pompe à fric !!! N'aurai t'il pas un moyen de faire justifier notre attestation car j'ai bien peur que plus tard cela nous pose problème !!!!
En tout cas merci à René car grâce à ça formation j'ai beaucoup appris et je ne la regrette pas un brin!!!! Car bien supérieure à n'importe quelle formation C'est Que une Pompe à fric (CQP)
En tout cas merci à René car grâce à ça formation j'ai beaucoup appris et je ne la regrette pas un brin!!!! Car bien supérieure à n'importe quelle formation C'est Que une Pompe à fric (CQP)
Premièrement, les CQP Cordiste furent créés par les partenaires sociaux de la filière cordiste française, c'est-à-dire le syndicat ouvrier SCAPHCO et le syndicat patronal de l’époque SNETAC, ce fut d’ailleurs le 1er CQP de la branche BTP. Donc, plutôt que de répandre sur les forums des propos pernicieux qui nuisent à l’image de notre profession et à ceux qui ont généreusement mouillé la chemise pour la collectivité, il vaudrait mieux assumer ses responsabilités et œuvrer de concert à la reconnaissance de notre métier, car nous en avons besoin. De plus, si les cordistes n’ont pas été en mesure de reprendre le SCAPHCO après le décès de Jean Marie Dubois, il ne faudrait pas oublier que ce n’est pas la faute du syndicat patronal SFETH bien au contraire.
D’autre part, à l’instar des CACES les certifications nationales cordistes CQP ou CATC ne sont effectivement pas obligatoire, mais c’est le seul moyen à la disposition des employeurs pour justifier officiellement de la compétence du personnel cordiste. Je vous rappelle que la retranscription de la directive européenne en droit français accentue le fait que les travaux sur cordes sont interdits sauf quand on ne peut pas faire autrement. Pour infos, c’est paradoxalement aux entreprises spécialisées de prouver aux donneurs d’ordres et préventeurs avant de faire travailler ses cordistes qu’une intervention sur échafaudage ou nacelle n’est pas possible ou plus risquée qu’avec des cordes…
CQP pompe à fric…, la structure DPMC créée par les partenaires sociaux en 2002 pour entre autres gérer les certifications cordistes est le seul bénéficiaire des couts de certification pour rémunérer les membres du jury professionnel et assurer son fonctionnement de façon autonome afin de garantir son indépendance. C’est une association loi 1901 à but non lucratif où chacun peut s’investir dans les diverses commissions pour apporter sa pierre à l’édifice et lorsque des marges peuvent être dégagées sur les couts de certification, elles sont entièrement réinvesties dans des projets d’intérêt général pour apporter les preuves tangibles de la fiabilité de nos pratiques, promouvoir notre métier en France ainsi que le haut niveau de nos certifications à l’étranger.
Informations pratiques, à l’attention de ceux qui ont suivi la formation des séjours 7ème degré, vous pouvez faire valoir votre expérience professionnelle et cette formation pré-qualifiante pour vous présenter avec ou sans formation préalable à un CQP niveau 2 ou au CATC (contacter le DPMC contact@dpmc.eu / www.dpmc.eu ).
Maintenant pour répondre sur le phénix des 7ème degré, c’est très facile de dénoncer sans preuve des malversations à l’encontre d’un franc-tireur qui a très bien géré ses affaires en se prétendant Guide de Haute Montagne. Ce n’est certainement pas le fruit du hasard et pour le plaisir de nuire à cette personne qui a largement dépassé l’âge de la retraite qu’a plusieurs reprises depuis 2009, les organisations professionnelles (DPMC, SFETH, Syndicat National des Guides de Montagne, le Responsable National Spéléologie de Jeunesse & Sports, la Direction Départementale Jeunesse & Sports du Var et l’association des Arboristes Grimpeurs pour les élagueurs), lui ont demandé de choisir entre la formation professionnelle continue en accord avec les exigences des filières professionnelles concernées ou d’exercer contre rémunération des activités proches de l’alpinisme, de l’escalade et de la spéléologie avec des encadrants titulaires des diplômes obligatoires.
Par ailleurs, si cette formation pré-qualifiante est reconnue pour l’acquisition d’une culture corde indéniable, le fait de la mettre à un niveau BAC n’engage que celui qui le croit.
Après cette mise au point, je rappellerai qu’à force de ne rien faire on recule quand les autres avancent et je suis sincèrement désolé pour ceux qui n’ont pas su prendre le train en marche. Maintenant, j’invite tous les cordistes à s’investir au-delà des prochaines missions d’intérim pour débattre avec les acteurs sincères qui militent pour la défense de notre métier.
Cordialement
Marc GRATALON
D’autre part, à l’instar des CACES les certifications nationales cordistes CQP ou CATC ne sont effectivement pas obligatoire, mais c’est le seul moyen à la disposition des employeurs pour justifier officiellement de la compétence du personnel cordiste. Je vous rappelle que la retranscription de la directive européenne en droit français accentue le fait que les travaux sur cordes sont interdits sauf quand on ne peut pas faire autrement. Pour infos, c’est paradoxalement aux entreprises spécialisées de prouver aux donneurs d’ordres et préventeurs avant de faire travailler ses cordistes qu’une intervention sur échafaudage ou nacelle n’est pas possible ou plus risquée qu’avec des cordes…
CQP pompe à fric…, la structure DPMC créée par les partenaires sociaux en 2002 pour entre autres gérer les certifications cordistes est le seul bénéficiaire des couts de certification pour rémunérer les membres du jury professionnel et assurer son fonctionnement de façon autonome afin de garantir son indépendance. C’est une association loi 1901 à but non lucratif où chacun peut s’investir dans les diverses commissions pour apporter sa pierre à l’édifice et lorsque des marges peuvent être dégagées sur les couts de certification, elles sont entièrement réinvesties dans des projets d’intérêt général pour apporter les preuves tangibles de la fiabilité de nos pratiques, promouvoir notre métier en France ainsi que le haut niveau de nos certifications à l’étranger.
Informations pratiques, à l’attention de ceux qui ont suivi la formation des séjours 7ème degré, vous pouvez faire valoir votre expérience professionnelle et cette formation pré-qualifiante pour vous présenter avec ou sans formation préalable à un CQP niveau 2 ou au CATC (contacter le DPMC contact@dpmc.eu / www.dpmc.eu ).
Maintenant pour répondre sur le phénix des 7ème degré, c’est très facile de dénoncer sans preuve des malversations à l’encontre d’un franc-tireur qui a très bien géré ses affaires en se prétendant Guide de Haute Montagne. Ce n’est certainement pas le fruit du hasard et pour le plaisir de nuire à cette personne qui a largement dépassé l’âge de la retraite qu’a plusieurs reprises depuis 2009, les organisations professionnelles (DPMC, SFETH, Syndicat National des Guides de Montagne, le Responsable National Spéléologie de Jeunesse & Sports, la Direction Départementale Jeunesse & Sports du Var et l’association des Arboristes Grimpeurs pour les élagueurs), lui ont demandé de choisir entre la formation professionnelle continue en accord avec les exigences des filières professionnelles concernées ou d’exercer contre rémunération des activités proches de l’alpinisme, de l’escalade et de la spéléologie avec des encadrants titulaires des diplômes obligatoires.
Par ailleurs, si cette formation pré-qualifiante est reconnue pour l’acquisition d’une culture corde indéniable, le fait de la mettre à un niveau BAC n’engage que celui qui le croit.
Après cette mise au point, je rappellerai qu’à force de ne rien faire on recule quand les autres avancent et je suis sincèrement désolé pour ceux qui n’ont pas su prendre le train en marche. Maintenant, j’invite tous les cordistes à s’investir au-delà des prochaines missions d’intérim pour débattre avec les acteurs sincères qui militent pour la défense de notre métier.
Cordialement
Marc GRATALON
Anonyme: Bertrand Frayon
Bonjour à tous,
Juste un petit rappel; le monopole est interdit en France (Loi Royer 1976), ainsi que dans la CEE.
Aussi, la loi française dit que: "seule la formation est obligatoire".
Un autre moyen de vous faire reconnaitre à moindre coût, passez l'IRATA. Cette formation, contrairement au CQP (ou autres diplômes français) est reconnue internationalement, dans plus de 120 pays.
Autrement dit, en 6 jours, vous avez un métier international.
Quant à la reconnaissance du CQP à l'international, elle n'existe pas. Sinon peut être dans des pays qui ont décidé de faire marche arrière.
Rappel: en Suisse, la SUVA exige l'IRATA (ou l'équivalent) pour travailler sur corde.
Comment parler de sécurité quand on a un diplôme valable à vie (CQP et autres...)?
Je reste disponible pour répondre à vos questions.
Bonne journée à tous
Bertrand Frayon
Gérant Absolutio
Juste un petit rappel; le monopole est interdit en France (Loi Royer 1976), ainsi que dans la CEE.
Aussi, la loi française dit que: "seule la formation est obligatoire".
Un autre moyen de vous faire reconnaitre à moindre coût, passez l'IRATA. Cette formation, contrairement au CQP (ou autres diplômes français) est reconnue internationalement, dans plus de 120 pays.
Autrement dit, en 6 jours, vous avez un métier international.
Quant à la reconnaissance du CQP à l'international, elle n'existe pas. Sinon peut être dans des pays qui ont décidé de faire marche arrière.
Rappel: en Suisse, la SUVA exige l'IRATA (ou l'équivalent) pour travailler sur corde.
Comment parler de sécurité quand on a un diplôme valable à vie (CQP et autres...)?
Je reste disponible pour répondre à vos questions.
Bonne journée à tous
Bertrand Frayon
Gérant Absolutio
Bonjour Mr Frayon,pouvez vous donner le contenu exact de la formation irata1 et un autre nom de boîte de formation qu'Absolutio pour comparer svp?
Bonjour à tous,
Je ne comprends pas l’allusion sur le monopole et au rappel à la loi Royer de Monsieur Frayon de l’organisme de formation IRATA ABSOLUTIO.
En France, une trentaine d’organismes de formation présentent chaque année des stagiaires aux 3 CQP cordiste et pour des questions d’éthique et de libre concurrence : tous les référentiels sont téléchargeables sur le site www.dpmc.eu ; s’ils le souhaitent les formateurs, cordistes, chefs d’entreprise, préventeurs, etc. peuvent venir en observateur sur une session d’examen pour voir ce qui est demandé et se faire une idée de la qualité du système d’évaluation (il faut juste s’inscrire) ; l’examen est accessible en candidat libre ; les travaux des groupes de travail de la commission technique sont publics ; etc. ;
De plus, début 2014, une quinzaine d’organismes de formation seront agréés par le DPMC d’après un référentiel type management de la qualité basé sur le principe de l’amélioration continue (téléchargeable sur le site). Cet agrément a été mis en place pour garantir la qualité de la formation et s’assurer que toutes les exigences de la certification ont bien été abordées dans le cursus de formation. Cela permet également de démonter aux préventeurs et à nos détracteurs que la filière cordiste française maitrise les contenus techniques des formations. Les organismes de formation sont audités par un cabinet indépendant qui s’assure : de la pérennité de la formation et de la structure administrative ; des compétences des formateurs ; de la qualité des infrastructures et du matériel ; des moyens mis en œuvre pour suivre chaque stagiaire et mesurer l’avancement de son apprentissage ; etc. ;
Pour conclure sur ce chapitre ; contrairement au système IRATA, cet agrément n’a pas pour objectif d’imposer une formation ayant un lien de subordination avec l’institution de tutelle.
Par ailleurs et contrairement aux idées reçues, les certifications IRATA ne sont pas des certifications internationales, car elles n’ont aucune valeur juridique dans les pays. Elles appartiennent à une organisation privée anglo-saxonne qui refuse de reconnaitre les certifications nationales et donc en Europe de respecter l’article 3 de la Communauté Européenne sur le principe de "l'abolition, entre les états membres, des obstacles à la libre circulation des personnes". En France les certifications CQP ont une reconnaissance juridique et si elles appartiennent à la Commission Paritaire pour l’Emploi (CPNE) ce sont les organisations professionnelles institutionnelles et paritaires qui sont chargées de définir les contenus et en charge les modalités d’examens (c’est sensiblement la même chose pour le CATC qui lui est enregistré au RNCP).
Pour infos, l’IRATA prône une norme d’organisation du travail sur cordes que seules 200 entreprises dans le monde se sont engagées à respecter (alors qu’en France il y en a déjà plus de 350). Sur le terrain, le système IRATA tient par le respect d’une organisation du travail où les équipements et la sécurité de l’intervention sont supervisés en permanence par une personne IRATA 3. Il faut savoir qu’en Europe l’organisation du travail ne peut légalement pas être soumis à une norme volontaire comme le voudrait l’IRATA, mais doit être légiféré. Ce système étant inadapté à la réalité de notre métier c’est justement les organisations professionnelles des pays qui vont de l’avant (y compris la Suisse avec la SUVA) qui s’organisent pour faire reconnaitre que le simple droit de travailler sur cordes est légitime et un métier qui nécessite un haut niveau de compétences pour être sûr.
IL faut bien être conscient que les niveaux 1 et 2 IRATA ne garantissent pas un niveau de compétences suffisant pour assurer l’autonomie sur cordes de tous les intervenants. Avec le bagage technique d’un CQP1 acquis en 4 ou 5 semaines intensives, c’est facile d’avoir un IRATA 1&2(voire un niveau3 dans certains pays où les règles sont convertibles ….) et que l’inverse est beaucoup moins probant.
C’est bien pour toutes ces raisons et pour la sureté des travaux sur cordes en France que nous avons demandé à l’IRATA (sans obtenir de réponse), qu’il fallait au préalable de leurs certifications un CQP ou CATC mieux adaptés à la réalité de nos chantiers.
De même une simple règle de 3 démontre que le cout horaire des formations et certifications IRATA sont de deux à trois fois le cout d’une formation CQP ou CATC sans avoir à la clef le même niveau technique.
Concernant le recyclage, effectivement en France, ce n’est pas l’homme qui doit s’adapter au travail, mais le travail à l’homme et pour les partenaires sociaux (particulièrement les syndicats ouvriers), il n’est pas concevable d’être rétrogradé dans la grille des conventions collectives de branches ou de perdre son travail à la suite de l’invalidité de son diplôme. Le maintien des compétences surtout en matière de sécurité est cependant une obligation pour l’employeur. C’est bien une des priorités pour le DPMC, mais une parade a été trouvée et nous pensons pouvoir régler ce problème dans les 2 ans.
Je reste bien entendu à la disposition de tous (y compris l’IRATA) pour vous apporter de plus amples explications.
Cordialement
Je ne comprends pas l’allusion sur le monopole et au rappel à la loi Royer de Monsieur Frayon de l’organisme de formation IRATA ABSOLUTIO.
En France, une trentaine d’organismes de formation présentent chaque année des stagiaires aux 3 CQP cordiste et pour des questions d’éthique et de libre concurrence : tous les référentiels sont téléchargeables sur le site www.dpmc.eu ; s’ils le souhaitent les formateurs, cordistes, chefs d’entreprise, préventeurs, etc. peuvent venir en observateur sur une session d’examen pour voir ce qui est demandé et se faire une idée de la qualité du système d’évaluation (il faut juste s’inscrire) ; l’examen est accessible en candidat libre ; les travaux des groupes de travail de la commission technique sont publics ; etc. ;
De plus, début 2014, une quinzaine d’organismes de formation seront agréés par le DPMC d’après un référentiel type management de la qualité basé sur le principe de l’amélioration continue (téléchargeable sur le site). Cet agrément a été mis en place pour garantir la qualité de la formation et s’assurer que toutes les exigences de la certification ont bien été abordées dans le cursus de formation. Cela permet également de démonter aux préventeurs et à nos détracteurs que la filière cordiste française maitrise les contenus techniques des formations. Les organismes de formation sont audités par un cabinet indépendant qui s’assure : de la pérennité de la formation et de la structure administrative ; des compétences des formateurs ; de la qualité des infrastructures et du matériel ; des moyens mis en œuvre pour suivre chaque stagiaire et mesurer l’avancement de son apprentissage ; etc. ;
Pour conclure sur ce chapitre ; contrairement au système IRATA, cet agrément n’a pas pour objectif d’imposer une formation ayant un lien de subordination avec l’institution de tutelle.
Par ailleurs et contrairement aux idées reçues, les certifications IRATA ne sont pas des certifications internationales, car elles n’ont aucune valeur juridique dans les pays. Elles appartiennent à une organisation privée anglo-saxonne qui refuse de reconnaitre les certifications nationales et donc en Europe de respecter l’article 3 de la Communauté Européenne sur le principe de "l'abolition, entre les états membres, des obstacles à la libre circulation des personnes". En France les certifications CQP ont une reconnaissance juridique et si elles appartiennent à la Commission Paritaire pour l’Emploi (CPNE) ce sont les organisations professionnelles institutionnelles et paritaires qui sont chargées de définir les contenus et en charge les modalités d’examens (c’est sensiblement la même chose pour le CATC qui lui est enregistré au RNCP).
Pour infos, l’IRATA prône une norme d’organisation du travail sur cordes que seules 200 entreprises dans le monde se sont engagées à respecter (alors qu’en France il y en a déjà plus de 350). Sur le terrain, le système IRATA tient par le respect d’une organisation du travail où les équipements et la sécurité de l’intervention sont supervisés en permanence par une personne IRATA 3. Il faut savoir qu’en Europe l’organisation du travail ne peut légalement pas être soumis à une norme volontaire comme le voudrait l’IRATA, mais doit être légiféré. Ce système étant inadapté à la réalité de notre métier c’est justement les organisations professionnelles des pays qui vont de l’avant (y compris la Suisse avec la SUVA) qui s’organisent pour faire reconnaitre que le simple droit de travailler sur cordes est légitime et un métier qui nécessite un haut niveau de compétences pour être sûr.
IL faut bien être conscient que les niveaux 1 et 2 IRATA ne garantissent pas un niveau de compétences suffisant pour assurer l’autonomie sur cordes de tous les intervenants. Avec le bagage technique d’un CQP1 acquis en 4 ou 5 semaines intensives, c’est facile d’avoir un IRATA 1&2(voire un niveau3 dans certains pays où les règles sont convertibles ….) et que l’inverse est beaucoup moins probant.
C’est bien pour toutes ces raisons et pour la sureté des travaux sur cordes en France que nous avons demandé à l’IRATA (sans obtenir de réponse), qu’il fallait au préalable de leurs certifications un CQP ou CATC mieux adaptés à la réalité de nos chantiers.
De même une simple règle de 3 démontre que le cout horaire des formations et certifications IRATA sont de deux à trois fois le cout d’une formation CQP ou CATC sans avoir à la clef le même niveau technique.
Concernant le recyclage, effectivement en France, ce n’est pas l’homme qui doit s’adapter au travail, mais le travail à l’homme et pour les partenaires sociaux (particulièrement les syndicats ouvriers), il n’est pas concevable d’être rétrogradé dans la grille des conventions collectives de branches ou de perdre son travail à la suite de l’invalidité de son diplôme. Le maintien des compétences surtout en matière de sécurité est cependant une obligation pour l’employeur. C’est bien une des priorités pour le DPMC, mais une parade a été trouvée et nous pensons pouvoir régler ce problème dans les 2 ans.
Je reste bien entendu à la disposition de tous (y compris l’IRATA) pour vous apporter de plus amples explications.
Cordialement
Alors moi j'aurai encore une question pertinente comment faire valoir ma formation (attestation de formation sur corde 7eme degré ) que j'ai financé!!! avec un cqp ou irata sens tout de même la refinancer en entier veuillez svp me précisé comment faire car bien décidé à ne pas perdre ma qualification pro je veux assuré les arrière et encore une question si je veux travailler à l'étranger le cqp est il valable ????
Merci pour vos réponse
Sam
Merci pour vos réponse
Sam
Bonjour à tous,
Au regard de l’expérience professionnelle, chaque cordiste en exercice sans être titulaire d’une certification peut avoir accès directement au CQP2 ou CATC. Pour les modalités d’inscriptions au CQP contacter le DPMC (www.dpmc.eu) et pour le CATC le GRETA VIVA5.
Pour le financement, la France a mis en place un dispositif pour financer la formation continue. Chaque salarié (intérimaire ou non) cotise pour chaque heure travaillée et peut demander à son employeur de lui financer une formation (pour les indépendants voir avec leurs OPCA).
Une certification est généralement financée après quelques jours de formation et c’est d’autant plus facile lorsqu’il s’agit d’une certification reconnue par les institutions françaises. Par contre il serait dommage de ne pas suivre une formation financée sur plusieurs semaines, car outre le fait d'apprendre de nouvelles techniques, c'est aussi un moment d'échange et de recul sur son métier.
De plus, tout le monde peut bénéficier d’un DIF.
« Le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en œuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. La formation a lieu hors du temps de travail sauf disposition conventionnelle contraire ; elle est prise en charge par l’employeur selon des modalités particulières. Le DIF étant un droit reconnu au salarié, celui-ci est libre ou non de l’utiliser. S’il décide de ne pas l’utiliser, il ne peut pas demander de compensation financière à son employeur au titre des heures acquises et non utilisées. »
S’inscrire dans une démarche de certification, c’est aussi pour œuvrer à la reconnaissance de nos compétences et de notre métier, car nous avons beaucoup de détracteurs qui estiment que les travaux sur cordes sont interdits.
Bonne continuation
Marc GRATALON
Au regard de l’expérience professionnelle, chaque cordiste en exercice sans être titulaire d’une certification peut avoir accès directement au CQP2 ou CATC. Pour les modalités d’inscriptions au CQP contacter le DPMC (www.dpmc.eu) et pour le CATC le GRETA VIVA5.
Pour le financement, la France a mis en place un dispositif pour financer la formation continue. Chaque salarié (intérimaire ou non) cotise pour chaque heure travaillée et peut demander à son employeur de lui financer une formation (pour les indépendants voir avec leurs OPCA).
Une certification est généralement financée après quelques jours de formation et c’est d’autant plus facile lorsqu’il s’agit d’une certification reconnue par les institutions françaises. Par contre il serait dommage de ne pas suivre une formation financée sur plusieurs semaines, car outre le fait d'apprendre de nouvelles techniques, c'est aussi un moment d'échange et de recul sur son métier.
De plus, tout le monde peut bénéficier d’un DIF.
« Le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en œuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. La formation a lieu hors du temps de travail sauf disposition conventionnelle contraire ; elle est prise en charge par l’employeur selon des modalités particulières. Le DIF étant un droit reconnu au salarié, celui-ci est libre ou non de l’utiliser. S’il décide de ne pas l’utiliser, il ne peut pas demander de compensation financière à son employeur au titre des heures acquises et non utilisées. »
S’inscrire dans une démarche de certification, c’est aussi pour œuvrer à la reconnaissance de nos compétences et de notre métier, car nous avons beaucoup de détracteurs qui estiment que les travaux sur cordes sont interdits.
Bonne continuation
Marc GRATALON
Anonyme: jcdu30
Rien à dire Marc, tes réponses sont parfaites et super claires..
Bonsoir,
Je souhaite réagir à ce qui a été écrit par Mrs Frayon et Gratalon (de manière non exhaustive car beaucoup à été écrit):
- Monsieur Frayon, je ne peux que vous rejoindre quand vous pointez du doigt le fait de passer un seule fois dans sa vie un certificat d'aptitude aux techniques d'accès par cordes, sans validation ni recyclage, comme c'est le cas pour le CQP Cordiste à l'heure actuelle.
Au regard du niveau de technicité requis par notre activité et de l'évolution tant des matériels que des mesures de prévention, il semble évident que ce modèle de certification n'apporte pas les garanties nécessaires à la reconnaissance de notre métier.
Je pense bien sûr en premier lieu à la formation aux manœuvres de sauvetage, et je parle là d'une obligation réglementaire (cf décret 2004-924 et article du code du travail 4323-89). Comment affirmer que des techniciens ayant été formés aux dites manœuvres de sauvetage il y a 5, 10 voir 15 ans, et ayant obtenu à ce moment là un titre le certifiant mais n'ayant jamais été ni revalidé ni au moins recyclé, seraient en mesure de porter secours à une victime en suspension de manière immédiate?!? Cela semble tout bonnement impossible dans des conditions garantissant la sécurité des intervenants...
Il faut reconnaître au standard IRATA cette vertu: revalider les acquis au plus tard tout les trois ans, ce qui semble tomber sous le sens, et être indispensable à la reconnaissance de notre métier.
En revanche, quand vous écrivez qu'en six jours, "vous avez un métier international", je ne peux pas souscrire: en six jours, vous avez tout au plus les notions nécessaires pour évoluer sur des systèmes d'accès par cordes, quelques notions basiques d'équipement et êtes capables de procéder à des sauvetages extrêmement sommaires.
On est bien loin d'un métier vous en conviendrez... Attention, avec ce genre de raccourcis vous apportez de l'eau au moulin des détracteurs de ce standard, qui trouve son sens dans sa globalité: la grande force d'IRATA (et la raison pour laquelle c'est le standard le plus reconnu au monde) est d'avoir défini un véritable système de gestion de la sécurité sur cordes, avec différents niveaux de responsabilité et une véritable supervision des opérations.
- Monsieur Gratalon, tout d'abord, au sujet de cette question de la revalidation ou du recyclage, pouvez-vous nous donner plus de détails sur la "parade" en question? En tout cas êtes-vous conscient de cette lacune dans le standard CQP Cordiste? À ce sujet, je ne vois pas ce que viens faire ici le principe général de prévention "adapter le travail à l'homme et non l'homme au travail"?!? Il s'agit à travers ce principe de veiller à aménager les postes de travail, éviter les tâches trop répétitives, etc... Rien à voir avec déchoir une personne de sa qualité professionnelle ou la rétrograder. Il semble évident que si une personne n'est plus apte à occuper une fonction, à plus forte raison si cette celle-ci l'expose à un risque, fut-il maîtrisable et maîtrisé, elle ne doit pas l'occuper, et aucun syndicat ni personne ne pourrait trouver à y redire! Par ailleurs aucun syndicat ne s'est élevé face au fait que les certificats de SST, de formation au risque chimique ou les CACES par exemple soient soumis à recyclage!
Par ailleurs quand vous écrivez que le standard IRATA est "inadapté à la réalité de notre métier", je m'inscris en faux! Au contraire il est éminemment adapté à la réalité et aux exigences de notre métier... Qu'est-ce que ce standard? Une recommandation de système de sécurité des travaux en hauteur dont les ingrédients sont:
-formation
-certification (des techniciens ET DES ENTREPRISES)
-organisation par niveaux de qualification
-supervision
Oh, si ça ce n'est pas adapté à la réalité de notre métier?!? Qu'est-ce qui est plus adapté à la réalité, aux exigences en matière de sécurité et à la reconnaissance de notre métier?!?
Tout ça pour dire que je vous trouve un peu sévère dans votre jugement de ce standard, dont on ferait bien, à mon sens, de s'inspirer un peu plus chez nous, surtout pour ce qui est de la supervision: combien d'accidents auraient pu être évités si nous profitions constamment d'une supervision sérieuse (cf le récit de l'accident récent d'un de nos camarades sur un chantier de la CAN dans le sud de la France, causé par 15 m de mou dans une corde (une seule corde au passage), et les exemples sont légion!)?
J'ai insisté plus haut sur le fait qu'IRATA certifie non seulement les techniciens, comme le DPMC à travers le CQP Cordiste, mais aussi et surtout les entreprises, plus de 200 à travers le monde. Vous avancez le chiffre de 350 entreprises en France s'étant engagées à respecter le référentiel CQP?!? C'est du moins ce que votre formulation laisse entendre. Ce chiffre est évidement considérablement surévalué!Je crains que vous ne confondiez avec le nombre total d'entreprises de travaux sur cordes, mais combien d'entre elles respectent les principes auxquels les techniciens sont formés et certifiés?!? AUCUNE entreprise en France n'est titulaire d'un certificat "CQP Cordiste" (à l'instar de ce que fait IRATA), tout au plus une dizaine d'entre elles sont titulaires du Qualibat 1452...
Ce qui signifie que dans les faits, nous les techniciens devons de plus en plus êtres certifiés pour se voir offrir du travail (c'est le sujet initial de cette discussion), et à travers notre certification nous apportons la présomption de conformité aux mesures de prévention en vigueur, mais d'un autre côté, les 99% des entreprises dans lesquelles nous intervenons ne sont titulaires d'aucun certificat, et donc n'apportent en rien la garantie de nous faire travailler dans le respect des mesures de prévention existantes!!! La situation interpelle le sens commun, que pensez-vous de ce problème?
Cordialement,
Charles
Je souhaite réagir à ce qui a été écrit par Mrs Frayon et Gratalon (de manière non exhaustive car beaucoup à été écrit):
- Monsieur Frayon, je ne peux que vous rejoindre quand vous pointez du doigt le fait de passer un seule fois dans sa vie un certificat d'aptitude aux techniques d'accès par cordes, sans validation ni recyclage, comme c'est le cas pour le CQP Cordiste à l'heure actuelle.
Au regard du niveau de technicité requis par notre activité et de l'évolution tant des matériels que des mesures de prévention, il semble évident que ce modèle de certification n'apporte pas les garanties nécessaires à la reconnaissance de notre métier.
Je pense bien sûr en premier lieu à la formation aux manœuvres de sauvetage, et je parle là d'une obligation réglementaire (cf décret 2004-924 et article du code du travail 4323-89). Comment affirmer que des techniciens ayant été formés aux dites manœuvres de sauvetage il y a 5, 10 voir 15 ans, et ayant obtenu à ce moment là un titre le certifiant mais n'ayant jamais été ni revalidé ni au moins recyclé, seraient en mesure de porter secours à une victime en suspension de manière immédiate?!? Cela semble tout bonnement impossible dans des conditions garantissant la sécurité des intervenants...
Il faut reconnaître au standard IRATA cette vertu: revalider les acquis au plus tard tout les trois ans, ce qui semble tomber sous le sens, et être indispensable à la reconnaissance de notre métier.
En revanche, quand vous écrivez qu'en six jours, "vous avez un métier international", je ne peux pas souscrire: en six jours, vous avez tout au plus les notions nécessaires pour évoluer sur des systèmes d'accès par cordes, quelques notions basiques d'équipement et êtes capables de procéder à des sauvetages extrêmement sommaires.
On est bien loin d'un métier vous en conviendrez... Attention, avec ce genre de raccourcis vous apportez de l'eau au moulin des détracteurs de ce standard, qui trouve son sens dans sa globalité: la grande force d'IRATA (et la raison pour laquelle c'est le standard le plus reconnu au monde) est d'avoir défini un véritable système de gestion de la sécurité sur cordes, avec différents niveaux de responsabilité et une véritable supervision des opérations.
- Monsieur Gratalon, tout d'abord, au sujet de cette question de la revalidation ou du recyclage, pouvez-vous nous donner plus de détails sur la "parade" en question? En tout cas êtes-vous conscient de cette lacune dans le standard CQP Cordiste? À ce sujet, je ne vois pas ce que viens faire ici le principe général de prévention "adapter le travail à l'homme et non l'homme au travail"?!? Il s'agit à travers ce principe de veiller à aménager les postes de travail, éviter les tâches trop répétitives, etc... Rien à voir avec déchoir une personne de sa qualité professionnelle ou la rétrograder. Il semble évident que si une personne n'est plus apte à occuper une fonction, à plus forte raison si cette celle-ci l'expose à un risque, fut-il maîtrisable et maîtrisé, elle ne doit pas l'occuper, et aucun syndicat ni personne ne pourrait trouver à y redire! Par ailleurs aucun syndicat ne s'est élevé face au fait que les certificats de SST, de formation au risque chimique ou les CACES par exemple soient soumis à recyclage!
Par ailleurs quand vous écrivez que le standard IRATA est "inadapté à la réalité de notre métier", je m'inscris en faux! Au contraire il est éminemment adapté à la réalité et aux exigences de notre métier... Qu'est-ce que ce standard? Une recommandation de système de sécurité des travaux en hauteur dont les ingrédients sont:
-formation
-certification (des techniciens ET DES ENTREPRISES)
-organisation par niveaux de qualification
-supervision
Oh, si ça ce n'est pas adapté à la réalité de notre métier?!? Qu'est-ce qui est plus adapté à la réalité, aux exigences en matière de sécurité et à la reconnaissance de notre métier?!?
Tout ça pour dire que je vous trouve un peu sévère dans votre jugement de ce standard, dont on ferait bien, à mon sens, de s'inspirer un peu plus chez nous, surtout pour ce qui est de la supervision: combien d'accidents auraient pu être évités si nous profitions constamment d'une supervision sérieuse (cf le récit de l'accident récent d'un de nos camarades sur un chantier de la CAN dans le sud de la France, causé par 15 m de mou dans une corde (une seule corde au passage), et les exemples sont légion!)?
J'ai insisté plus haut sur le fait qu'IRATA certifie non seulement les techniciens, comme le DPMC à travers le CQP Cordiste, mais aussi et surtout les entreprises, plus de 200 à travers le monde. Vous avancez le chiffre de 350 entreprises en France s'étant engagées à respecter le référentiel CQP?!? C'est du moins ce que votre formulation laisse entendre. Ce chiffre est évidement considérablement surévalué!Je crains que vous ne confondiez avec le nombre total d'entreprises de travaux sur cordes, mais combien d'entre elles respectent les principes auxquels les techniciens sont formés et certifiés?!? AUCUNE entreprise en France n'est titulaire d'un certificat "CQP Cordiste" (à l'instar de ce que fait IRATA), tout au plus une dizaine d'entre elles sont titulaires du Qualibat 1452...
Ce qui signifie que dans les faits, nous les techniciens devons de plus en plus êtres certifiés pour se voir offrir du travail (c'est le sujet initial de cette discussion), et à travers notre certification nous apportons la présomption de conformité aux mesures de prévention en vigueur, mais d'un autre côté, les 99% des entreprises dans lesquelles nous intervenons ne sont titulaires d'aucun certificat, et donc n'apportent en rien la garantie de nous faire travailler dans le respect des mesures de prévention existantes!!! La situation interpelle le sens commun, que pensez-vous de ce problème?
Cordialement,
Charles
Donc Vigot et Skinshol47,
La prochaine fois qu'une entreprise exigera de votre part que vous soyez certifiés, en plus d'être formés (ce qui demeure la seule obligation à l'heure actuelle), demandez lui si elle-même est certifiée à un standard encadrant l'organisation d'intervention en hauteur incluant l'utilisation d'équipements de protections individuelles!
La prochaine fois qu'une entreprise exigera de votre part que vous soyez certifiés, en plus d'être formés (ce qui demeure la seule obligation à l'heure actuelle), demandez lui si elle-même est certifiée à un standard encadrant l'organisation d'intervention en hauteur incluant l'utilisation d'équipements de protections individuelles!
Réponse à Charles,
« Ce n’est pas l’homme qui doit s’adapter au travail, mais le travail à l’homme » petite phrase sibylline lourde de conséquences et pour la comprendre il ne faut pas aborder la problématique avec le petit bout de la lorgnette.
Pour le recyclage, beaucoup d’anciens se sont cassés les dents plus d’une fois et encore récemment, pour faire reconnaitre aux syndicats ouvriers le fait qu’il soit possible de perdre au cours de sa carrière sa certification qui valide une capacité un tenir un emploi (car enregistrée dans les conventions collectives de branche). Malheureusement notre système manque parfois de pragmatisme, mais les enjeux dans les rapports de force syndicaux dépassent nos petites problématiques quand le risque est d’ouvrir une brèche dans cet équilibre précaire. Ce qui est pour nous une évidence, n’est pas le point de vue de ces institutions qui sont influentes et comme pour le sport il faudra une directive européenne pour l’imposer.
Par ailleurs, contrairement au SST, qui n’est pas une certification, nous n’avons pas l’INRS et le ministère du Travail comme partenaires, ça se saurait…
Pour l’instant, il revient donc aux entreprises (de travaux et d’intérim) de s’assurer du maintien réglementaire des compétences de ses cordistes et ce n’est qu’en cas d’accident que cela fera mal si cela n’a pas été fait. Pour la parade institutionnelle, je ne manquerais pas d’informer prioritairement les personnes et les organisations qui militent de concert pour la reconnaissance de notre métier, mais je réserverai ma réponse sur les forums qu’une fois le travail fini. Il faut juste savoir que cela fait partie de nos engagements auprès de nos partenaires de l’European Committee for Rope Access (ECRA).
Le dernier recensement d’un cabinet indépendant fait état en 2010 ou 2011 de 376 entreprises dans le BTP dont l’activité principale est les travaux sur cordes (dont 65 entreprises individuelles ou artisans). Pour infos, il n’existe pas de norme volontaire d’organisation de travail CQP pour les entreprises, les CQP sont des certifications à la personne et la seule qui existe en France est la QUALIBAT 1452 - Travaux d'accès difficile à la corde à l’attention des entreprises du bâtiment.
Concernant l’IRATA :
Personne ne remet en question l’efficacité du système privée IRATA dans sa globalité. Quand je dis qu’il est inadapté dans le paysage français et dangereux pour l’avenir des travaux sur cordes en France et ailleurs, c’est que les fondements du droit du travail anglo-saxon ne sont pas le même que dansla plupart des autres pays hors Commonwealth. Cela change fondamentalement le paysage juridique et permet aux anglo-saxons d’imposer chez eux une norme volontaire comme standard de travail. En France les partenaires sociaux s’opposent à toutes normes volontaires sur le sujet, car pour eux cela doit s’appuyer sur la loi et le Code du Travail.
En Europe il n’y aura donc jamais de norme volontaire référencée, car l’AFNOR met son véto et seule une directive européenne spécifique permettrait d'imposer à tous les pays une organisation du travail spécifique pour notre métier...
Ce qui est dangereux avec le système IRATA, c’est qu’il permet aux organismes de formation de former des personnes qui vont travailler avec un très faible niveau de compétence en dehors du cadre sécurisé. Cela est dangereux pour l’avenir des travaux sur cordes en France et dans bien d’autres pays. J’ai demandé il y a 2 ou 3ans à l’IRATA de n’autoriser pour la France la délivrance des certifications IRATA qu’aux personnes déjà titulaires d’une certification française et ce fut une fin de non-recevoir du haut de leur suffisance au lieu d'être une force de persuasion pouvant aider la profession.
Aujourd’hui, avec d’autres partenaires européens nous l’exigeons et nous demandons aux organismes de formation agréés de respecter cette condition s’ils veulent faire leurs business avec l’IRATA.
Par ailleurs, pour l’inspection du travail la supervision de la sécurité d’un chantier est envisageable seulement par un cadre de l’entreprise ayant reçu une délégation de pouvoir. Voilà pourquoi, malgré le confort que cela apporterait ce ne sera jamais possible chez nous, sauf si une règlementation contraignante venait à voir le jour.
Pour conclure (même si je m’essouffle parfois avec l’âge à force de prêcher dans le vide) s’inscrire dans une démarche de certification française, c’est aussi œuvrer à la reconnaissance de nos compétences et de notre métier pour simplement revendiquer le droit de travailler sur corde en France.
Cordialement
Marc G.
« Ce n’est pas l’homme qui doit s’adapter au travail, mais le travail à l’homme » petite phrase sibylline lourde de conséquences et pour la comprendre il ne faut pas aborder la problématique avec le petit bout de la lorgnette.
Pour le recyclage, beaucoup d’anciens se sont cassés les dents plus d’une fois et encore récemment, pour faire reconnaitre aux syndicats ouvriers le fait qu’il soit possible de perdre au cours de sa carrière sa certification qui valide une capacité un tenir un emploi (car enregistrée dans les conventions collectives de branche). Malheureusement notre système manque parfois de pragmatisme, mais les enjeux dans les rapports de force syndicaux dépassent nos petites problématiques quand le risque est d’ouvrir une brèche dans cet équilibre précaire. Ce qui est pour nous une évidence, n’est pas le point de vue de ces institutions qui sont influentes et comme pour le sport il faudra une directive européenne pour l’imposer.
Par ailleurs, contrairement au SST, qui n’est pas une certification, nous n’avons pas l’INRS et le ministère du Travail comme partenaires, ça se saurait…
Pour l’instant, il revient donc aux entreprises (de travaux et d’intérim) de s’assurer du maintien réglementaire des compétences de ses cordistes et ce n’est qu’en cas d’accident que cela fera mal si cela n’a pas été fait. Pour la parade institutionnelle, je ne manquerais pas d’informer prioritairement les personnes et les organisations qui militent de concert pour la reconnaissance de notre métier, mais je réserverai ma réponse sur les forums qu’une fois le travail fini. Il faut juste savoir que cela fait partie de nos engagements auprès de nos partenaires de l’European Committee for Rope Access (ECRA).
Le dernier recensement d’un cabinet indépendant fait état en 2010 ou 2011 de 376 entreprises dans le BTP dont l’activité principale est les travaux sur cordes (dont 65 entreprises individuelles ou artisans). Pour infos, il n’existe pas de norme volontaire d’organisation de travail CQP pour les entreprises, les CQP sont des certifications à la personne et la seule qui existe en France est la QUALIBAT 1452 - Travaux d'accès difficile à la corde à l’attention des entreprises du bâtiment.
Concernant l’IRATA :
Personne ne remet en question l’efficacité du système privée IRATA dans sa globalité. Quand je dis qu’il est inadapté dans le paysage français et dangereux pour l’avenir des travaux sur cordes en France et ailleurs, c’est que les fondements du droit du travail anglo-saxon ne sont pas le même que dansla plupart des autres pays hors Commonwealth. Cela change fondamentalement le paysage juridique et permet aux anglo-saxons d’imposer chez eux une norme volontaire comme standard de travail. En France les partenaires sociaux s’opposent à toutes normes volontaires sur le sujet, car pour eux cela doit s’appuyer sur la loi et le Code du Travail.
En Europe il n’y aura donc jamais de norme volontaire référencée, car l’AFNOR met son véto et seule une directive européenne spécifique permettrait d'imposer à tous les pays une organisation du travail spécifique pour notre métier...
Ce qui est dangereux avec le système IRATA, c’est qu’il permet aux organismes de formation de former des personnes qui vont travailler avec un très faible niveau de compétence en dehors du cadre sécurisé. Cela est dangereux pour l’avenir des travaux sur cordes en France et dans bien d’autres pays. J’ai demandé il y a 2 ou 3ans à l’IRATA de n’autoriser pour la France la délivrance des certifications IRATA qu’aux personnes déjà titulaires d’une certification française et ce fut une fin de non-recevoir du haut de leur suffisance au lieu d'être une force de persuasion pouvant aider la profession.
Aujourd’hui, avec d’autres partenaires européens nous l’exigeons et nous demandons aux organismes de formation agréés de respecter cette condition s’ils veulent faire leurs business avec l’IRATA.
Par ailleurs, pour l’inspection du travail la supervision de la sécurité d’un chantier est envisageable seulement par un cadre de l’entreprise ayant reçu une délégation de pouvoir. Voilà pourquoi, malgré le confort que cela apporterait ce ne sera jamais possible chez nous, sauf si une règlementation contraignante venait à voir le jour.
Pour conclure (même si je m’essouffle parfois avec l’âge à force de prêcher dans le vide) s’inscrire dans une démarche de certification française, c’est aussi œuvrer à la reconnaissance de nos compétences et de notre métier pour simplement revendiquer le droit de travailler sur corde en France.
Cordialement
Marc G.
Bonjour Marc,
Merci pour vos précisions éclairantes concernant les contraintes d'application du principe de supervision et d'organisation du travail "IRATA" chez nous.
Par ailleurs permettez moi de vous dire que je vous rejoins totalement quand vous estimez que la seule certification IRATA 1 (et la formation qui va avec bien sûr) n'est pas suffisante pour des novices dont le projet est d'exercer en France: ces derniers seraient dans 90 % des cas livrés à eux-mêmes, au service de structures incapables de leur fournir l'encadrement nécessaire à leur sécurité.
En revanche au sujet d'"adapter le travail à l'homme et pas l'homme au travail" il faudra me prêter votre lorgnette, car personnellement je ne suis pas convaincu du rapport avec le recyclage de nos savoirs-faire (même si j'ai pris bonne note de la position des partenaires sociaux dont vous nous faites part sur ce point, merci aussi pour ces éléments).
Je vous souhaite très bonne continuation, cordialement,
Charles
Merci pour vos précisions éclairantes concernant les contraintes d'application du principe de supervision et d'organisation du travail "IRATA" chez nous.
Par ailleurs permettez moi de vous dire que je vous rejoins totalement quand vous estimez que la seule certification IRATA 1 (et la formation qui va avec bien sûr) n'est pas suffisante pour des novices dont le projet est d'exercer en France: ces derniers seraient dans 90 % des cas livrés à eux-mêmes, au service de structures incapables de leur fournir l'encadrement nécessaire à leur sécurité.
En revanche au sujet d'"adapter le travail à l'homme et pas l'homme au travail" il faudra me prêter votre lorgnette, car personnellement je ne suis pas convaincu du rapport avec le recyclage de nos savoirs-faire (même si j'ai pris bonne note de la position des partenaires sociaux dont vous nous faites part sur ce point, merci aussi pour ces éléments).
Je vous souhaite très bonne continuation, cordialement,
Charles
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